1977
Stage de décembre
– Nous étions 47 stagiaires à Nancy, ce qui est un nombre relativement important. Et aussi travailleurs.
Nous avons beaucoup lu, parlé, et répondu ! Bien sûr, nous avons mangé et bu. Comment travailler, surtout le dimanche, si on ne mange ni ne boit ?
Et on peut affirmer, que les repas à la Maison des Jeunes sont agréables et plaisent. Donc, de ce côté–là, tout va bien !
Savez-vous que quelques personnes ont passé des examens ? Ces candidats n’ont pas appris l’Espéranto seulement chez eux, mais ils voulaient aussi savoir si l’examinateur ne serait pas trop sévère, et si leurs connaissances étaient suffisantes.
On peut répondre oui aux deux questions.
Le soir, une espérantiste nous a fait voyager grâce à des diapositives et nous a raconté sa visite en Russie : Un vrai plaisir et pour les yeux et pour les oreilles. Merci, Mme Grampp !
Merci aussi à Dominique, qui nous a fait partager une expérience fatigante pour le cerveau : Un jeu amusant et instructif. Si quelques–uns désirent connaître ce jeu, ils sont amicalement invités au prochain stage.
De plus, M. Colnot a parlé de Zamenhof pendant la soirée qui lui était consacrée et nous a fait chanter grâce a de la musique enregistrée.
Comme à chaque fois, l’ambiance était agréable, l’amitié se faisait sentir, et les enfants … faisaient des plaisanteries, peut–être trop, mais des enfants sont et restent des enfants … .
Espérant que ce petit rapport incitera quelques–uns a participer au futur stage, je souhaite que tous fassent le pas supplémentaire … Rapport de R. Degrelle .
Il y avait 4 cours pour ce stage, dirigés respectivement par M. Deguines (A 1 – 3 élèves), Greiner (A 2 – 21), Colnot (B – 10), Degrelle (C – 5).
Le cours le plus fréquenté fut A 2 avec environ 20 élèves.
Des examens ont eu lieu le dimanche matin et l’après–midi (le cours A 1 n’ avait, à ce moment, plus lieu).
Le dimanche après–midi, invités par le cercle de SAT, nous avons visité une très intéressante exposition sur l’Esperanto à l’Université Populaire de Nancy.
Pour la première fois dans nos stages, il y avait 4 personnes de Metz et Thionville qui avaient appris l’Esperanto par la méthode «Assimil» 6 mois avant et parlaient déjà très bien.
Voici les opinions de quelques stagiaires :
De M. Lucien Deguines (88–La Bresse) : Mon impression principale en ce qui concerne le dernier stage est le sentiment d’un renouvellement de la vigueur de l’Esperanto.
Vivre pendant 24 h au pays de l’ Esperanto (même seulement un petit pays de l’Esperanto), penser et parler en Esperanto même si souvent de façon maladroite, vivre ensemble avec des personnes partageant le même idéal, même s’ils viennent de milieux les plus divers : Tout cela me laisse croire que cet idéal n’est pas aussi utopique, que quelques–uns parfois le pensent.
De M. Gérard Greiner (54 – Ecrouves) : Du stage, j’ai très apprécié la bonne ambiance et il m’a semblé que ceux qui ne parlaient que français étaient peu nombreux.
Le cours A 2 a été difficile parce que les niveaux de connaissance étaient très divers malgré le désir d’apprendre de tous.
De Mme Marianne Muller (67 – Strasbourg) : J’ai beaucoup apprécié le stage a Nancy.
Je vous suis très reconnaissante d’organiser de tels stages et de trouver d’aussi bons enseignants.
De Mme Oehri (67 – Strasbourg) : Oh oui, votre dernier stage m’a beaucoup plu !
Il était très bien et j’espère pouvoir participer aux futurs stages.
Cours parlés
A la MJC Philippe Desforges, nous avons annoncé 2 cours fin octobre par 1600 dépliants, 50 affiches, 10 communiqués à la presse.
Seulement 5 personnes se sont inscrites et généralement elles ne peuvent pas assister régulièrement aux cours.
Nous avons ainsi un peu fonctionné jusqu’à fin décembre, essayant constamment de recruter des personnes intéressées supplémentaires sans succès.
Nous avons arrêté le cours, invitant les élèves à continuer l’étude par correspondance.
Un autre cours, dirigé par M. Degrelle, fonctionne tous les mercredis pour 2 enfants.
2 réunions d’information ont eu lieu en janvier, annoncées par 4 communiqués de presse et 50 affiches pour essayer de mettre en place un nouveau cours du soir à la MJC St–Epvre, dans la vieille ville de Nancy.
Seule 1 personne s’est montrée intéressée, elle a adhéré au cours par correspondance.
A Vandoeuvre, à la MJC Etoile, M. Kraemer a dirigé le cours de deuxième degré jusqu’à la fin avec 2 élèves. Ensuite, il a déménagé à Guebwiller.
Mme Hauser dirige le cours de premier degré avec 1 élève.
Réunions
Nous avons essayé d’organiser des réunions communes pour les espérantistes de Vandoeuvre et Nancy. Une réunion a eu lieu en décembre avec 5 participants. Ensuite, les réunions n’ont plus eu lieu.
Nous avons annonce une réunion a la MJC Philippe Desforges le 30 avril, à laquelle était invités les futurs membres de TESPA (troupe de théâtre de Paris). 4 personnes ont participé, TESPA n’a pas pu venir !
L’Esperanto à l’Université de Nancy
Mme Marie–Thérèse Mas, assistante à la Faculté des Sciences de l’Université de Nancy, a rencontré le Professeur Frank, de l’Université de Paderborn. Il l’a invitée à présenter à l’occasion d’un séminaire scientifique à Paderborn en novembre, une thèse sur ses travaux au sujet de la traduction automatique dans le domaine linguistique.
Elle avait la possibilité de choisir soit l’allemand qu’elle ne maîtrisait absolument pas, soit l’Esperanto. Elle choisit l’Esperanto !
Elle contacta M. Degrelle (délégué de UEA à Nancy) pour qu’il s’occupe de la traduction (très difficile !) de sa thèse technique.
Elle a appris, seule, quelques leçons, nous l’avons rencontrée plusieurs fois, pour contrôler sa capacité linguistique. Elle a lu admirablement un texte en Espéranto et sa conférence à Paderborn rencontra un succès.
Elle fit une autre conférence à Hanovre pendant un séminaire scientifique, en mars.
Elle participera a un autre séminaire en Yougoslavie en juin.
Elle continue à apprendre pour pouvoir bientôt discuter en Esperanto.
Le journal régional « L’Est Républicain» a consacré, en avril, un article à tous ces travaux scientifiques au sujet de la traduction linguistique automatique et, en même temps à l’Esperanto comme langue–pont.
Toul
Les élèves travaillent plus ou moins régulièrement grâce au livre « Por la Praktikantoj ».
Une élève a essayé de recruter pour le cours par correspondance. G. Greiner .
Nécrologie – Le 19 mars Mme Germaine Degrelle, mère de notre secrétaire Roger Degrelle est décédée. Elle était âgée de 78 ans.
Après son fils, elle a appris ausi l’Esperanto par notre cours par correspondance, pendant également 20 ans.
è Elle fut membre de notre Fédération jusqu’à l’année derniere.
Le 17 avril Mme Marchal, 101 ans, mère de notre amie Andrée Marchal (qui dirige souvent des cours oraux a Nancy) est décédée.
Notre 5ème stage fut un succès
Nous étions 45. 4 cours eurent lieu : A 1 avec Mme Marchal, 3 élèves – A 2 avec M. Greiner, 9 – B avec M. Colnot, 11 – C avec M. Degrelle, 10.
Les stages se suivent et le nombre de participants est très régulier.
Les cours habituels ont eu lieu où nous avons beaucoup parlé (nous faisons des stages justement pour parler !)
Le soir, les époux De Zilah et Mlle Guimelly (Metz) nous ont présenté un montage audio–visuel très intéressant sur Persepolis.
Le dimanche des examens ont eu lieu, une dizaine de candidats y ont participé, l’examinateur a du demander des collaborateurs, car l’examen du deuxième degré demandait plus de temps.
Une visite de la ville eut lieu entre deux averses.
Beaucoup ont promis de revenir en décembre.
Opinions de stagiaires
De M. André Grossmann : les 24 / 25 Juin, j’ai eu le plaisir de participer au 5ème stage d’Esperanto.
Il a consisté en cours de divers degrés.
Personnellement, j’ai participe au cours C qu’a dirigé habilement M. Degrelle. Nous avons lu le livre « Paŝoj al plena posedo ». De ce livre, nous avons extrait des lectures intéressantes, desquelles émanèrent des discussions vigoureuses et fructueuses.
Tous parlaient uniquement en Espéranto et cela rendait l’ambiance très enthousiasmante. Avec plaisir, j’ai pu constater que de nouveaux espérantistes parlent déjà la langue bien couramment.
Nous avons donc vécu pendant deux jours sur une île verte, le pays de l’Esperanto.
J’ai l’impression que les stagiaires participent de façon plus active et avec plus de faveur qu’au congrès de la Fédération.
C’est pourquoi je pense que les organisateurs, auxquels nous sommes très reconnaissants, ont ainsi déjà réussi à intéresser et à attirer les espérantistes.
Nous espérons un succès continu a ces stages pour la prospérité de notre langue.
D’un devoir de M. Ludwig (« Por la Praktikantoj », cours B). Jusqu’à maintenant, je n’ai jamais participé à une rencontre internationale, je ne peux donc pas encore vraiment décrire cette atmosphère.
Mais, à Nancy, j’ai déjà eu la première occasion de voir, ce qu’il était possible de faire grâce à l’Esperanto.
D’abord je fus ravi, quand j’ai remarqué, que je comprenais relativement facilement quand les autres participants aux cours parlaient (pas seulement les participants aux cours, mais aussi les espérantistes expérimentés)…
J’ai appris la langue par correspondance (je ne l’avais jamais entendue parler) et je craignais un peu de ne pas bien comprendre ou de mal la prononcer. Cela n’était pas absolument pas une difficulté.
De plus j’étais très content de l’atmosphère pendant le stage, où des personnes qui ne se connaissaient pas commencèrent tout de suite à se parler.
La conclusion est ma question : Quand aura lieu le prochain stage ?
De M. J. Lindau (Thionville) cours C : «Je dis que le stage était très agréable et m’a beaucoup plu … » .
De Mlle Elisabeth Rummel (Phalsbourg), qui faisait connaissance pour la première fois avec l’Esperanto au cours A 1 : «je garde un excellent souvenir de ce stage et espère participer au prochain».
A la Maison des Jeunes Philippe Desforges du centre-ville, auront lieu des cours du soir le jeudi à 18 h 30 et à 20 h 30 à partir du 27 Octobre.
A Vandoeuvre, à la MJC Etoile, un cours aura lieu a 16 h.
Rapport d’activité pour l’année 1976–1977
Le service d’information travaille bien en direction des journaux régionaux, peut-être dans le désordre.
De notre stage de décembre
52 personnes ont adhéré à notre 6ème stage à Nancy, mais 10 ont abandonné pour diverses raisons, entre autres la grève des chemins de fer et 3 sont arrivés de façon inattendue.
Donc 45 en tout, comme d’habitude maintenant !
Il y a eu en tout 5 cours : A 1 (3 élèves), A 2 (6), B (9), C (13) (de nombreuses personnes s’étaient inscrites au cours C, mais ne sont pas venues et nous avions organisé 2 cours C).
MM. Deguines, Greiner, Colnot, Denis et Degrelle ont dirigé respectivement les cours.
8 personnes ont passé des examens le dimanche.
Outre les cours où la participation des élèves était très active, nous avons profité d’un montage de P. Denis sur le congrès de Rejkjavik le samedi.
A la fin du programme, seules 20 personnes environ ont pu assister le dimanche au «Cercle du Travail», où Pierre Louis a présenté magistralement des objets astronomiques très intéressants.
Toul ( 54 ) – M. Greiner a annoncé un cours par des dépliants, des affiches et des communiqués a la presse.
Quelques élèves sont venus mais ils ont disparu par la suite (3 ont étudié à Nancy, mais n’ y ont pas fini le cours).
Il reste 1 élève, mais elle a déjà participé très activement au cours B pendant le stage à Nancy, après un apprentissage de 2 mois.
Après une information par 8 communiqués de presse, plusieurs dizaines d’affiches et plus de 1000 dépliants, un nouveau cours avec seulement 4 élèves dirigées par Mlle Andrée Marchal fonctionne le jeudi à 18 h 45.
Un cours de deuxième degré fonctionne tous les deuxièmes mercredis à 20 h 30, toujours a la MJC Philippe Desforges, 27 Rue de la République.
Dernière minute : Un cours que je prépare au lycée Georges de la Tour, pourra vraisemblablement démarrer a partir de janvier. De plus, le club de photo a demandé le démarrage du cours. J. P. Colnot .
Visites
Fin juin, à Nancy M. Ivan Sishkov de Gabrovo (Bulgarie) nous a rendu visite avec sa famille. Nous lui avons fait faire une visite nocturne de notre ville.
En août, M. Stanislas Mach de Poznan, président du Comité Espérantiste étudiant de Pologne est passé à Nancy.
Des polonais visitent notre région – Revenant de Pologne après un agréable voyage, nous avons pris en voiture deux espérantistes polonais qui profitaient de leurs vacances pour visiter la France et pour améliorer leur connaissance de la langue française.
Ils ont visité Metz, Nancy, Lunéville, Toul et Bar–le–Duc, à chaque fois accueillis chaleureusement par les espérantistes. Ensuite, ils sont partis en auto–stop jusqu’à Paris et, jusqu’à maintenant, nous sommes sans aucune nouvelle. Information de R. Degrelle .
Un cours a débuté au lycée Georges de la Tour dans le quartier Beauregard.
Les possibilités pourraient être grandes dans ce vaste lycée avec 1500 élèves.
25 se sont inscrits pour apprendre l’Esperanto, mais tous n’ont pas participé aux cours. D’autant plus que la 1ère leçon a échoué en raison d’une alerte à la bombe !