1958

Concours intergroupes de UFE.

Notre groupe a de nouveau participé en 1958 au concours. Cette fois, nous avons atteint la 2ème place avec 1017 points, après Perpignan (1131) et devant Romans (937) et 14 autres villes. Comme prix, nous avons reçu un beau livre.

Voici notre activité pendant l’année :

– Nous avons fait paraître 63 articles dans la presse au sujet de notre action, de nos réunions, de nos cours, et des informations plus générales sur l’Espéranto.

– Nous avons organisé 3 cours oraux élémentaire (sans trop de succès : seulement 7 élèves ont fini le cours). De plus, nous avons recruté 28 élèves par correspondance, dont la moitié a terminé le cours et a adhéré a UEF – UEA. Nous avons maintenant 33 membres à Nancy et banlieue, et nous avons recruté 5 membres extérieurs.

– Nous avons transféré à UEF 31 abonnements,  à « Franca Esperantisto » et 11 à « Esperanto ».

Congrès National à Bordeaux

3 de nos membres ont participé au Congrès National à Bordeaux.

Association des professeurs de langues vivantes

Grâce à l’action de plusieurs espérantistes nancéens, nous avons obtenu que la section locale de l’association des professeurs de langues vivantes vote la résolution, dont un rapport apparaissait dans le n°1 de 1958 du bulletin « les langues modernes » (revue et bulletin de l’association des professeurs de langues vivantes de l’Enseignement public):

L’Espéranto au baccalauréat.

Monsieur Chassard s’est fait l’interprète d’une suggestion qui lui a été faite de voir l’Espéranto admis comme épreuve facultative au baccalauréat. Une vive opposition se manifeste aussitôt contre l’Espéranto comme langue vivante. Finalement, la Régionale  émet le voeu suivant  » en dépit de son antipathie naturelle contre une langue faite de pièces et de morceaux bien qu’intelligemment conçue, la Régionale veut bien tenir compte de l’idéalisme humanitaire dont elle se réclame et admet que l’Espéranto puisse devenir matière orale facultative au baccalauréat. Elle demande en conséquence que l’assemblée générale mette la question à l’étude. »

Réunions

Les réunions du groupe ont eu lieu une fois par mois, avec l’espoir, que plus de membres pourraient trouver le temps d’y participer. Le 1er décembre 58 a eu lieu une présentation de diapositives sur les Alpes et la Côte d’Azur, et sur des rencontres à Felberg, qui a rassemblé un public important.

Un appel aux 33 membres de et autour de Nancy  a été lancé pour qu’ils essayent de participer plus régulièrement aux réunions, spécialement à celle du 3 février 59 quand aurait lieu la discussion sur la réorganisation des programmes de réunion

Cours de TEJO : Une campagne assez importante a été faite par communiqués dans les journaux, à la radio, par affiches pour 2 cours, un à la maisondes Jeunes, l’autre au « café Excelsior ». Résultat négatif : aucun élève. (A la maison des jeunes, le nombre d’élèves a  fortement diminué depuis qu’elle a présenté un programme télévisé). Alors problèmes de recrutement : nous n’avons  pas trouvé de nouveaux élèves et nous avons perdu des anciens. Seul, le cours par correspondance a fonctionné avec 40 élèves, la plupart isolés principalement dans les Vosges.

Conférence sur l’Espagne.

Revenant d’un voyage en Allemagne et Belgique, M. et Mme Molera (de Moya, près de Barcelone), ont été hébergés par la famille Chapellier, et ont présenté au public espérantiste relativement nombreux leur pays, à la fin du mois de septembre.

Naissance

Michel est né à Vandoeuvre, fils de Henri Collin et petit – fils de Louis Collin.

Ordination : « Notre ami Roger Degrelle, dont l’activité espérantiste dans le milieu catholique fut miraculeusement fructueuse, a été ordonné prêtre,  au séminaire de Nancy le 22 mars 1958. Il prit son sacerdoce à l’église Saint – Pierre, en y disant sa première messe. La cérémonie, qui a eu lieu le dimanche de Pâques, fut grandiose. La famille, les amis, les fidèles ont rempli les nefs. Tous ont communié dans une prière commune, en demandant à Dieu, qu’il bénisse son nouveau ministre. Nous, les espérantistes catholiques y ayant assisté, se sont souvenus de la belle messe en Espéranto a Vienne pendant le Congrès Universel. Espérons, que le Père Degrelle travaillera pour les participants espérantistes, unissant les fidèles du monde entier ». E. Schmitt.