1974

Cours parlés

Comme prévu, 2 réunions d’information ont eu lieu le 14 Janvier au lycée J. Callot (Vandoeuvre–les–Nancy). Environ 80 lycéens y ont participé.

M. Etienne, professeur de langue dans ce lycée, a ensuite organisé plusieurs réunions d’information sur l’Espéranto dans le cadre des 10% des programmes libres.

Malheureusement, un cours régulier n’a pu avoir lieu, mais quelques lycéens apprennent par correspondance.

Une autre réunion d’information a eu lieu au « Centre social Beauregard », le 25 Janvier.

Un cours avec 3 élèves a lieu régulièrement tous les vendredis.

2 cours fonctionnent régulièrement à la Maison des Jeunes du centre-ville, il reste 9 élèves parmi 15.

Au 3eme trimestre 1974 : 16 élèves au cours parlé à Nancy.

Cours par correspondance

280 personnes jusqu’à maintenant, ont demandé des informations.

50 se sont inscrites au cours, dirigées par 17 professeurs.

Exposition sur l’Espéranto a la Maison des Jeunes du centre-ville.

Début avril, nous avons appris que la direction de la Maison des Jeunes du centre-ville était en train de préparer l’organisation d’une semaine « Portes Ouvertes » du 19 au 26 Mai.

Nous avons eu relativement de chance pour pouvoir présenter, pendant toute cette semaine, la belle exposition itinérante préparée par SAT – Amikaro.

Nous avons fait de la publicité avec quelques affiches, malheureusement la presse n’a presque pas fait paraître nos communiqués.

Cependant, on peut évaluer de 200 à 300 le nombre de personnes qui ont visité l’exposition.

Beaucoup de personnes sont venues pendant cette semaine pour assister à d’autres spectacles (artistiques, folkloriques, sportifs etc…) de la Maison des Jeunes et une bonne proportion a visité l’exposition placée juste à l’entrée.

Réunion d’information

Dans le cadre de cette exposition, nous avons aussi organisé une réunion d’information sur l’Espéranto et sur les séjours d’été espérantistes à Primoŝteno et à Grésillon.

Bien que la presse ait annoncé cette réunion, aucune nouvelle personne n’est venue sauf la dizaine d’espérantistes et d’élèves.

Relations avec notre ville jumelle Kanazawa

Depuis octobre dernier, nous sommes en relation, au nom des espérantistes nancéiens, avec le groupe d’Espéranto de Kanazawa, ville jumelée avec Nancy.

Nous avons reçu une liste de 26 habitants de Kanazawa désireux de correspondre en Esperanto avec des habitants de Nancy.

Ces relations annoncées par des communiqués dans la presse ont provoqué, de fait, l’intérêt de la télévision régionale à Nancy, car pendant notre interview télévisée de décembre, la première question fut: « Est–ce que vous avez des relations grâce à l’Espéranto avec Kanazawa ?».

Nous avons envoyé à ce sujet un compte–rendu à M. Ivao Katou, secrétaire du groupe de Kanazawa. Il a alors rédigé un communiqué à la presse locale. qui a ensuite réalisé un interview, ce qui a provoqué un intérêt de la télévision locale à Kanazawa.

Un échange de programmes entre ORTF – Nancy et la télévision locale de Kanazawa devrait avoir lieu.

8 personnes, à Kanazawa, ont adhéré au cours d’Espéranto spécialement pour être en correspondance avec des nancéens.

Le groupe de Kanazawa a invité un représentant des espérantiste nancéens dans leur ville (malheureusement, après le premier enthousiasme, personne à Nancy n’a pu s’envoler pour Kanazawa à la date proposée (pendant le congrès d’Espéranto au Japon) et les relations, qui existaient entre les 2 responsables des groupes, se sont espacées au fur et à mesure).

Examen à Nancy

A la fin des cours d’Espéranto, 9 personnes ont réussi la « Atesto pri Lernado » .

Ce qu’ils pensent de l’Esperanto –

Giscard d’Estaing  » …. Le problème que vous soulevez est complexe.

Comme vous le savez, l’anglais tient en fait à l’heure actuelle la place que vous voudriez voir accordée à l’Espéranto.  En outre cette question ne peut être abordée à un niveau exclusivement national, il m’est donc impossible de vous donner pour le moment une réponse plus précise… »

François Mitterand:  » … j’ai lu votre lettre avec intérêt.

Par tradition et par vocation le parti socialiste est, vous le savez, résolument internationaliste. Tout ce qui favorise un rapprochement entre les peuples et qui permet une meilleure compréhension internationale ne peut que recevoir mon total soutien. C’est vous dire avec quelle sympathie mes amis et moi suivons depuis longtemps l’action que vous menez en faveur de l’Espéranto.

L’enseignement de cette langue correspond à un idéal de communication et d’amitié entre les peuples par delà les barrières des langues et des races.  Nous sommes donc tout à fait partisans d’un tel enseignement et d’une aide de l’Education nationale permettant sa diffusion.   Il y a encore je le sais, bien des habitudes à vaincre et des réticences à surmonter.  Mais avec votre appui, je suis sûr que nous y parviendrons … »

Rapport d’activité de l’année 1973–74, rédigé par Marcel Bergerot.

Les membres se chiffrent à environ 20 membres (groupe et élèves), dont 14 ont adhéré à UFE, mais  quelques–uns seulement se réunissent 2 ou 3 fois par an selon leur disponibilité, sous la forme d’une rencontre informelle et amicale. A cette occasion, le groupe a accueilli 2 espérantistes belges et a participé à 2 rencontres en Allemagne et en Alsace, a été en relation avec le Conseil Général, soit par des visites, soit par courrier, avec l’Office du Tourisme et « l’Office Municipal de la Jeunesse ».  Il en est résulté 2 annonces dans l’annuaire, une aide pour la reproduction de dépliants (OMJ) et le règlement du déficit du cours par correspondance, par l’intermédiaire de la Maison des Jeunes.

Le groupe a fait paraître 94 articles dans la presse locale et régionale, et a répondu à une interview du journal local.

Il y a eu 2 communiqués à la radio et une émission télévisée de presque 10 minutes.

120 affiches, 4400 dépliants, 1200 circulaires dans les Maisons de Jeunes, foyers de jeunes travailleurs, centres sociaux, lycées, magazines ou mis dans les boites aux lettres ont été diffusés.

3 conférences sur l’Espéranto devant 18 participants ont été organisées et une exposition a été visitée par presque 300 personnes intéressées .

4 cours fonctionnent : 1 cours par correspondance élémentaire et de perfectionnement et 3 cours parlés.

68 élèves ont commencé les cours, jusqu’à maintenant, 11 l’ont terminé, mais le travail se poursuit par correspondance.

9 élèves dirigés par M. Colnot et Mlle Marchal à Nancy, et 18 élèves par correspondance ont acquis le diplôme.

Appel

Actuellement et déjà depuis plusieurs années, nous pourrions réussir quelque chose à Nancy, et je dois ralentir le cours par correspondance, parce que je m’occupe de tout en même temps (cours parlés, réunions, cours par correspondance, communiqués à la presse, « La Informilo », toutes les décisions concernant la Fédération, les relations avec beaucoup de personnes en France et à l’étranger, etc …) , ce qui me prend tout mon temps libre.

Pendant toute l’année, j’ai consacré à l’Esperanto de 10 à 20 heures chaque semaine et je ne suis pas à la retraite !

Par exemple, je ne regarde pas la télévision, car cela m’empêcherait de travailler pour l’Espéranto.

Je souhaite donc que d’autres personnes, qui ne travaillent plus pour l’Esperanto (ou ne réussissent plus à travailler) dans leurs villes respectives, acceptent de s’occuper du travail concernant la Fédération, pour que je puisse consacrer plus de temps à mes problèmes à Nancy et pour le cours par correspondance.

Bien sûr, le découragement provoqué par mon incapacité à éveiller suffisamment d’envie chez beaucoup de personnes n’est pas complètement étranger à mon souhait actuel, mais, cependant, chacun doit comprendre que quelqu’un (moi ou un autre !) ne peut constamment, jusqu’à sa mort, se disperser dans trop de nombreuses activités et disperser son énergie, qui n’est pas inépuisable, dans toutes les directions et qui serait plus utile dans seulement une ou deux directions.

En outre, il serait bon, pour l’activité générale de n’importe quelle association, que les responsables ne soient pas toujours les mêmes, mais qu’ils soient renouvelés complètement de temps en temps.

Après 17 ans, je me considère comme « épuisé ».

J’espère beaucoup, que les 4 personnes qui seront candidates ou renouvelleront leur candidature comme membres du comité de notre Fédération, feront cela avec le désir de travailler pour faire progresser notre cause commune. J.P. Colnot.