1969

Cours

Nouvel essai et nouvel échec pour constituer une cours parlé. Personne n’a été intéressé, malgré une grande publicité : Plusieurs communiqués dans les journaux, affichage dans la maison des jeunes et distribution de prospectus touristiques, avec des informations en espéranto, qui semblaient bien réussir depuis 6 mois (par mon propre service, les jeunes ont reçu plus de 200 de ces informations, mais sans doute, seules les images les intéressaient). Toutes les tentatives pour intéresser le public aux cours parlés ont échoué, à part une élève.

Pendant ce temps le cours par correspondance connaît un fonctionnement satisfaisant : 16 nouveaux élèves dont 2 en Meurthe et Moselle.

Nous avons recruté ensuite jusqu’à 20 élèves par correspondance.

Décès

Notre ami, trésorier de la fédération a perdu sa chère épouse Georgette le 13 janvier 1969.

Examens

A Strasbourg, 10 personnes ont réussi « la atesto pri lernado », parmi lesquelles la seule élève de Nancy qui a réussi l’examen après 5 semaines d’apprentissage.

Informations sur l’Esperanto

Nous avons informé par circulaires et affiches 250 maisons des jeunes et 50 foyers ruraux.

Nous avons diffusé l’an passé environ 50 articles de journaux, reçu 63 demandes d’information et recruté 23 élèves. Quatre d’entre eux ont déjà fini le cours. Plusieurs autres élèves arrivent maintenant à la fin du cours. Deux élèves se sont inscrits à notre cours supérieur pour se préparer à diriger un cours. Madame Cavadini a déjà presque terminé de guider une nouvelle élève. Cette  année nous avons déjà distribué 22 articles dans les journaux, reçu plus de 50 demandes d’information et inscrit jusqu’à fin novembre, 12 nouveaux élèves.

Réponse du secrétariat officiel pour la jeunesse et les sports

Suite aux modifications adoptées dans les statuts de notre fédération pendant le dernier congrès à Colmar, j’ai d’abord déclaré tous ces changements à la préfecture de Nancy, puis j’ai commencé diverses tentatives auprès du service départemental de la jeunesse et des sports de Meurthe et Moselle.

Malgré un avis favorable du service départemental à Nancy, nous avons reçu la réponse négative suivante du 7 juillet : « Par votre envoi du 17 juin 1969, vous avez soumis à mon approbation une demande d’agrément pour la « Fédération Culturelle de l’Est pour l’Esperanto », no 27 rue de la République – Nancy. Je ne puis donner une suite favorable à cette demande, les activités de cet organisme ne relevant pas de mes attributions. »

Pour le secrétaire d’Etat, pour le directeur de la jeunesse et des activités socio-éducatives, etc…   signé : Lucien de Somer d’Assency.

Le plus surpris fut vraisemblablement l’inspecteur départemental de Nancy, qui avait donné avait assuré auparavant que nous recevrions certainement la reconnaissance officielle.