1976

A Toul, création d’un cours avec 10 enfants sous la direction de M. Greiner.

A Nancy, 2 cours parlés du premier degré rassemblent 4 élèves.

Un autre cours a lieu à Vandoeuvre près de Nancy avec 2 élèves.

Il y a des réunions sporadiques.

Cours par correspondance

Nous avons envoyé 72 communiqués, reçus moins de 100 demandes d’information, enregistré 32 adhésions : la moitié de l’an passé.

Cela concerne le cours du premier degré que dirigent maintenant 20 personnes.

A nouveau, le cours du deuxième degré fonctionne bien avec les livres « Por la Praktikantoj » et « Paŝoj al Plena Posedo » (9 élèves).

On a discuté pour savoir quel était la meilleur livre de cours que l’on devrait utiliser ? Bien entendu, la perfection n’existe pas.

Cependant, quelques livres gagneraient à être améliorés.

Si quelqu’un est suffisamment compétent et a des capacités de pédagogue pour rédiger un nouveau livre (et s’il possède du temps) … .

Pendant ce temps, utilisons les livres disponibles.

Nous avons aussi parlé des enfants.  Que faire pour eux, avec eux ?  Parce qu’ils ont besoin d’un programme particulier. M. Greiner a accepté de s’occuper d’eux.

Mme Muller sera notre déléguée au congrès national à la Grande Motte et apportera les documents suivants : Le rapport d’activité de UFE a reçu 15 oui et 2 absentions, le rapport financier a été  approuvé l’unanimité, le budget a été approuvé par 16 présents et désapprouvé par 1. Un peu de temps a été nécessaire pour  choisir les conseillers de UFE.

Au sujet du stage de décembre à Nancy

– M. Deguignes (88 La Bresse) et Mlle Blondeau (57 Forbach) s’expriment.

Nous nous sommes réunis à 30 à la Maison des Jeunes du centre-ville de Nancy, arrivant non seulement de l’Est de la France, mais aussi du Luxembourg et d’Allemagne.

Les 20 et 21 décembre, nous avons passé un week–end agréable, apprenant la langue oralement, sous la direction de MM. Colnot, Degrelle et Kraemer. L’ambiance était décontractée, les responsables de cours étaient de bonne humeur, nous avons été chaleureusement accueillis par la responsable de la Maison des Jeunes, malgré son discours en français !

Le stage a débuté le samedi après–midi et a continué jusqu’au dimanche après–midi.

En raison d’un manque de pratique, nos premiers mots furent plus ou moins maladroits ; cependant, l’ambiance nous a rapidement mis à l’aise et la crainte des élèves moins bavards a disparu. Il y a eu des diapositives, une visite de musée … .

Ce stage m’a laissé une forte impression, d’autant plus que c’était la première fois, que je participais a une réunion.

Je suis très contente de ce stage, car j’ai beaucoup plus appris pendant ces deux jours que depuis mes débuts avec la langue internationale.

En outre, pendant ces deux jours, j’ai vécu une amitié spontanée et profonde  et à mon avis, cela caractérise tous les Espérantistes.

Cette amitié abolit les barrières, à savoir les limites entre les générations ou les couches sociales.

Nous étions unis, Allemands, Luxembourgeois, Français, enfants, jeunes et moins jeunes, ouvriers, intellectuels … unis par une même fraternité.

Oui, l’Espéranto est une langue vivante, dont on doit pouvoir améliorer la connaissance grâce à la participation à des réunions et des stages.

Pourquoi donc ils ne sont pas plus nombreux ?

Avant la séparation générale, un rendez–vous fut prévu au printemps suivant pour un travail de même type à l’occasion d’un week–end.

Nous invitons tous ceux, qui n’ont pas encore participé à une réunion de vivre la même fraternité. Donc, au revoir !

Le premier stage d’Espéranto parlé qui fut en lui–même un évènement historique dans notre Fédération, a rassemblé en tout 33 personnes, ce qui fut un beau résultat pour une première organisation.

Des archives des stages, j’ai noté que 3 cours ont fonctionné : A pour les débutants avec 8 élèves dirigés par J.P. Colnot , B pour les intermédiaires avec 15 participants dirigés par R. Degrelle, C pour les expérimentés avec 4 participants dirigés par J. Kraemer.

Examens

Pendant le stage de décembre à Nancy, 12 personnes ont passé la « Atesto pri Lernado ».

Tous ont réussi, 7 ont reçu la mention « très bien », 2 ont reçu la mention « bien ».

Et nous sommes aussi contents, parce que notre secrétaire M. Roger Degrelle a passé avec succès à Grésillon la « Atesto pri Kapableco ».

Cours par correspondance

Le résultat est satisfaisant, 12 élèves par correspondance ont participé au stage de Nancy.

3eme stage à Nancy, les 19 et 20 Juin 1976

48 personnes y ont participé dans les cours de différents degrés, parmi eux 18 enfants.

L’ambiance et  surtout  la température étaient très chaudes !

Tous ont souffert de cette chaleur, qui était fatigante, peut–être encore plus les enfants que les adultes.

Des espérantistes sont venus de Sarre (avec tout le service de librairie de SEL) , du Luxembourg, même des Etats–Unis (un jeune new–yorkais, voyageant à bicyclette en route vers … Israël !) et d’autres espérantiste des départements 54, 57, 67, 88 … .

4 cours dirigés par MM. Greiner, Deguines, Colnot, Degrelle et Kraemer ont eu lieu.

Voici les opinions de différents participants :

De M. Reinhard Haupenthal, membre de l’ Académie d’Esperanto : « Quand, en 1973, la Ligue Sarroise pour l’Esperanto a instauré ses premiers week–ends culturels traditionnels, son raisonnement fut que généralement, le mouvement espérantiste, d’un point de vue purement linguistique, se regroupe en trois groupes : les débutants, ceux qui veulent se perfectionner et ceux qui maîtrisent la langue.

D’après cela il doit organiser ses programmes culturels.

Evidemment la palette du deuxième groupe de personnes est la plus diversifiée et, par conséquent, les cours dirigés vers ces espérantistes sont différents.

Le dernier stage à Nancy (19 / 20 Juin) a suivi cette ligne directrice en proposant donc, à côté du cours pour les vrais débutants un faisceau de cours ayant pour but de s’adapter aux différents niveaux des espérantistes désireux de se perfectionner.

Voilà quelques considérations auxquelles cette catégorie de cours devrait faire attention. Ses buts devraient être : lire, comprendre, parler. Les traductions (dans les deux directions) ne devraient pas manquer.

Le conseil de traduction de Zamenhof « pas trop– en une seule fois» peu s’appliquer aussi ici .

Finalement, quelques suggestions pour les futurs stages :

1 – Est–ce qu’il ne serait pas possible de les organiser dans une région plus pittoresque, par exemple dans les Vosges ?

Cela permettrait une promenade inter-groupes dans la nature, à l’extérieur des odeurs pestilentielles de la ville.

2 – Est–ce qu’il ne serait pas préférable, au lieu du sempiternel livre « Paŝoj al Plena Posedo », d’utiliser quelque chose de linguistiquement plus « succulent », par exemple « Kredu min Sinjorino » (Rossetti) ou une œuvre de Raymond Schwartz ?

3 – Il est nécessaire de faire attention au fait que les participants continuent nécessairement et absolument le travail à la maison.

Une lecture quotidienne aide beaucoup.

La meilleure solution serait de s’abonner a une revue culturelle, comme  par exemple «Horizonto».

Félicitations à la Fédération de l’Est de la France et à son moteur, M. Colnot, pour son initiative digne d’être mentionnée et ses succès futurs !

De M. Joseph Kraemer, qui a dirigé le cours de troisième degré : « Le stage a bien fonctionné ».

Il semble que nous devons terminer le livre « Paŝoj al Plena Posedo », avant d’en commencer un autre.

Le livre contient certainement des erreurs, cependant il permet des discussions fructueuses ! … » .

De M. Greiner, qui a dirigé le cours pour les enfants : « Un jour est suffisant pour les enfants .  Deux journées très chaudes ont été trop longues.

Une grande difficulté a été la diversité des âges et les connaissances différentes des enfants.

Donc seulement des chants et des jeux devraient être au prochain programme » .

De M. L. Deguines qui a dirigé aussi le cours pour enfants (et son fils Jean–François qui apprit l’Esperanto) : « J–F  et moi–même avons beaucoup apprécié le stage.

Il a été principalement impressionné par le fait de m’avoir vu en train de discuter avec le jeune Américain et un enseignant allemand … en Espéranto !

En décembre, il serait regrettable de ne pas envisager un programme pour enfants ».

De M. R. Degrelle qui a dirigé le cours de 2eme degré et les examens :

« Nous devons fermement préparer un autre stage pour les 18–19 décembre, et nous devons à nouveau envisager un programme pour enfants.

Nous devons organiser les stages ici, comme cela est possible et  jusqu’à maintenant  la Maison des Jeunes de Nancy est l’endroit le plus facile et le moins cher.

Ne pas oublier que généralement, les espérantistes ne sont pas riches, d’ autant plus quand il s’agit d’enfants.

.

De M. Cl. Meier, élève du cours par correspondance qui a pratiqué l’Esperanto oralement pour la première fois au cours A 2 : en revenant du stage, je suis très content.

L’ambiance était bonne, les participants sympathiques.

Les horaires (travail pendant 45 minutes, repos pendant 15 minutes) étaient convenables.

Le chant serait nécessaire, il serait souhaitable de lui donner la place qu’il mérite et de le mettre au programme du premier jour pendant le prochain stage.

De Mlle Beuré (Nancy – qui ne savait rien de l’Esperanto avant le stage et a fait ses premiers pas dans la langue) : Je garde un très bon souvenir de ce premier apprentissage de l’Espéranto et souhaite pouvoir approfondir mes connaissances.. (Elle continue par correspondance).

Pendant le stage 2 personnes ont réussi la « Atesto pri Lernado », 3 la « Ateston pri Praktika Lernado » .

En outre M. Degrelle a passé et a réussi, à Gresillon, la « Atesto pri Pedagogio».

Nous venons d’apprendre que notre ami Jean Chapellier se trouve , gravement malade , dans un hôpital.

Toul – En avril, grâce à quelques affiches et articles de journaux, M. Greiner a essayé de d&buter un cours et un groupe d’ Esperanto. 7 personnes ont commencé à apprendre.

Les réunions ont recommencé le 1er Octobre a la MJC «Etoile» à Vandoeuvre.

5 personnes y ont assisté. Dautres réunions auront lieu tous les deux mois.

Un cours aura lieu a la MJC « Etoile » tous les vendredis à 19 h, à partir du 1er Octobre, Mme Hauser le dirigera.

Un cours de deuxième degré a lieu au même endroit, le vendredi à 18 h, M. Kraemer le dirige.

A la MJC Philppe Desforges 27 Rue de la Republique à Nancy–centre, 2 cours fonctionnent depuis le 26 Octobre, à 18 h 30 et à 20 h 30 (M. Colnot dirige le 2ème et Mlle Marchal le 1er) .

Un autre cours est organisé par le cercle de SAT au Cercle du Travail (1 bis Rue Drouin), le samedi à 14 h 30.

Nos visiteurs

Apres la visite du Professeur Nishiumi, Delegue de UEA à Tokyo, en novembre 1975, nous avons eu la joie d’accueillir de nouveaux visiteurs.

Un jeune américain est arrivé en avion à Luxembourg en juin.

Il fait un voyage à vélo vers la … Hongrie et ensuite vers Israël, il a participe a notre stage de juin.

Revenant de Paris par le train, Mlle Radvansky (déléguées de UEA a Budapest) s’est aussi arrêtée dans notre ville.

M. Degrelle l’a aidée dans sa visite.

Enfin, les époux Vali (eux aussi délégués à Budapest) nous ont rendu visite les 3 et 4 septembre après Strasbourg. Malheureusement le temps n’a pas été favorable durant leur séjour. Ils sont partis ensuite au congrès en Italie.

Artistes, graphistes et peintres, les époux Vali collaborent a différents journaux espérantistes et Mme Vali a permis que nous mettions sous presse dans notre « Informilo » de délicats poèmes de sa plume.

Toul – Une nouvelle réunion d’information, organisée par M. Greiner, a eu lieu à la Maison des Jeunes le 22 octobre. Une dizaine de personnes y ont assisté. 5 d’entre elles se sont inscrites pour le nouveau cours.

Actuellement à Toul (outre les enfants qui apprennent depuis l’an dernier l’Espéranto à l’école de M. Greiner), un cours avec 5 personnes continue l’étude déjà commencée et 5 nouveaux apprennent la langue à la Maison des Jeunes. Déjà de très bons résultats.

Le « chevalier des congrès » n’est plus … .

Un espérantiste connu nous a quitté : Jean Chapellier, est mort le 26 décembre 1976 d’une crise cardiaque.  Il était âgé de 69 ans.

On le surnommait le «chevalier» en raison de son désir de vivre et de sa jeunesse.

Mais il était rigoureux dans le travail et scrupuleux dans ses activités qui étaient très généralement en rapport avec l’ Esperanto.

Il a participé à presque tous les congrès internationaux, nationaux, régionaux, ceux des cheminots et de philatélistes.

Il fut délégué de UEA et délégué pour les cheminots à Nancy pendant de nombreuses années. .

Partout il apportait bonne humeur et complaisance.  En raison de cette attitude, il reçut une récompense : Les Palmes Académiques.

Malheureusement  depuis quelques années il n’était plus le «chevalier» des années passées.

Il souffrait de rhumatismes qui avaient commencé pendant la guerre.

L’année dernière, il s’est retiré chez son fils Michel à Moulin les Metz et ensuite à Vigy.

A celui–ci et à sa famille nous adressons nos condoléances de tout cœur.

Compte rendu de Blanche et Pierre Fondrillon.

De ce lignes redigées par des amis qui ont connu M. Chapellier depuis sa jeunesse, je voudrais cependant ajouter ceci qui concerne plus spécialement notre Fédération.

Pendant des années, il fut l’âme de notre Fédération, il était en même temps trésorier et secrétaire.

«La Informilo», pendant les années «50» était imprimée par M. Fondrillon et M. Chapellier l’expédiait.

Après la mort du président de cette époque, la Fédération a presque disparu, il n’ y avait plus de comité, plus personne ne voulait être président.

Alors, toujours dévoué, toujours aimable, toujours complaisant, M. Chapelier a travaillé continuellement, a encaissé les cotisations, a empêché la disparition de la Fédération.

Quand, sous la présidence de M. Boyet et  ensuite celle de M. Cuene, nous avons réorganisé la Fédération après 1959, M. Chapellier resta notre trésorier.

Parce que «La Informilo» ne pouvait plus être imprimée, il tapait lui–même les stencils, les reproduisait en nombre et les expédiait.

Il était toujours actif, le plus souvent d’une facon très discrète en dépit d’un mauvais état de santé. Il resta trésorier jusqu’à la dernière limite, en 1974.

Mais jusqu’à l’été dernier il aidait encore, cependant  il dirigeait des élèves du cours par correspondance.

Alors une série de crises cardiaques ne nous laissèrent plus d’espoir.

Et tous ceux qui l’ont connu sont maintenant en deuil. Jean Paul Colnot, president .

Rapport d’activité pour l’année 1975–1976

La naissance de 2 nouveaux cours oraux (c’est–à–dire un cours de premier degré et un cours de deuxième degré, le passage d’examens, l’entrée à la faculté des sciences de Nancy.

Une nouvelle agréable est la création d’un cours parlé de deuxième degré à Toul.

Et encore une très bonne nouvelle pleine d’espoir est le fait que l’Esperanto a fait son entrée à la faculté des sciences, en rapport avec « le travail automatique de textes dans la langue internationale avec l’étude d’un instrument automatique de traduction de la langue ».

Il s’agit donc d’une thèse sur la traduction automatique de langues par l’Esperanto. Cela pourrait être un grand succès.

Travaillons et espérons … toujours !

Un nouveau changement de statut est propose par le président, avec le but d’améliorer le texte, de faciliter l’obtention de subventions, de rendre possible le retour à la Fédération des anciens membres, de transformer de simples abonnés en membres responsables et avec possibilité de vote.